La ville d’Olamze est située à 44 km d’Ambam chef-lieu du département de la Vallée du Ntem et à 48 km du centre de Kye Ossi. On y accède par deux voies plus ou moins carrossable par endroit :
Par le village Ngoazik après le Ntem en traversant six villages de Kye Ossi avant d’atteindre sa limite avec la commune de Kye Ossi qui se trouve sur la rivière Lae ;
Par le village Akonangui de la commune de Kye Ossi en traversant six autres villages avant d’aboutir à ses limites avec la commune de Kye Ossi soit par Lae en passant par Nsezan –Olang soit à nouveau par Par Ongozok et la rivière Lae.
La commune d’Olamze est ainsi limitée :
Au nord- Est par la commune d’Ambam et au nord –ouest par la commune de MA’AN ;
Au sud par la Guinée Equatoriale ;
A l’Est par la commune de Kye Ossi ;
A l’Ouest par la commune de MA’AN après le village Mbout a Ngoa.
Le territoire de la commune qui fait une superficie de 2118 km2 est divisée en 28 (villages et quartiers) qui sont peuplées en majorité de population de la tribu Ntoumou et d’Ethnie Béti.
- Pêche
- Chasse
- Agriculture
- Elevage
- Exploitation des ressources naturelles.
- Produits forestiers non ligne
Le relief et les sols :
Le relief est un modèle fait de collines convexes à vallées étroites à une altitute moyenne de 550 m (INC-2000). Le sol dominant est de nature ferrallitique fortement désaturé de faciès jaune à plusieurs niveaux d’induration. Comme dans une grande partie de la province du Sud Cameroun, les sols de la commune d’Olamze appartiennent à quatre ordres de la classification USDA : les oxisols, les ultisols, les inceptisols et les entisols. Cette faible diversité pédologique est due à la quasi homogénéité du matériel parental (complexe calco-magnésien, orthogneiss, granite à pyroxène).
La végétation et l’hydrographie
La végétation observable au sein de la commune appartient à celle de la région Congo Guinéenne toujours verte caractérisée par sa richesse en essences rares et de valeur diverses. En réalité, il y'a des zones de faciès intacts et des zones de faciès en dégradation.
On y rencontre surtout la forêt sempervirente congolaise ou forêt vierge à plusieurs endroits.
A côté de cette forêt sempervirente congolaise, il existe aussi des forets secondaires ou jachères du fait des activités agricoles.
On y rencontre également des forêts marécageuses composées de palmiers raphias, et des broussailles aux arrières des cases.
En plusieurs endroits, cette forêt est occupée par des cultures vivrières et des cultures de rentes.
Le réseau hydrographique est dense. La plupart des cours d’eau gravitent autour du fleuve Ntem.
Le climat
Sur le plan climatique, c’est une zone à pluviométrie bimodale et à climat subéquatorial de type guinéen classique (suchel et al. 1984) dont :
Une grande saison pluvieuse de mi-août à mi- novembre ;
Une petite saison des pluies de mi-mars à mi-mai ;
Une grande saison sèche de novembre à mi- mars ;
Une petite saison sèche de juin à mi-août.
Du fait des divisions climatiques qui précèdent, il est possible de réaliser deux cycles de cultures par an. Quant à la pluviométrie qui détermine par ailleurs les saisons, elle s’élève en moyenne à environ 1920mm par an dans la zone (suchel et al. 1984). Les températures varient entre 25°c et 28°c avec une amplitude thermique de 3°C (Encyclopédie de la RUC. P23 – 1981). Pour cause de pluies abondantes et régulières, l’humidité y est relativement élevée à savoir 80% et l’évapotranspiration annuelle de 1156mm selon la formule de TURC. Cependant on observe de plus en plus un décalage entre les saisons.