![carte de Bouda](/sites/default/files/2021-06/Mboudacarte.jpg)
Ressources Halieutiques
Les ruisseaux et les cours d’eau contiennent des espèces variées de poissons (silures, carpes). La pêche artisanale pratiquée par les résidents n’est pas développée compte tenu de la rareté et du caractère saisonnier de la plupart des cours d’eau.
Sources énergétiques naturelles
Les chutes constituent un important potentiel pour le développement de l’hydro- électricité et font déjà l’objet du projet Noun-Wouri logé au MINEE et dont les études de faisabilité sont en cours. Peut également être envisagé, le développement de l’énergie éolienne dans la localité de Balatchi où le relief est très élevé laissant place à d’importants vents.
Ressources minières
Des recherches approfondies sont fondamentalement nécessaires pour circonscrire avec exactitude le potentiel minier de la Commune. Toutefois, il existe dans la Commune des sites potentiels représentés par des carrières de latérites et de pierres
Santé/VIH/SIDA et Infections sexuellement Transmissibles
La fiche clinique de la Commune de Mbouda présente les caractéristiques ci-après:
Une insuffisance de médecins (12727 habitants pour 01 médecin)
Au niveau des infrastructures sanitaires (bâtiments…) : sur les 136 villages que compte la Commune de Mbouda, on dénombre 19 Formations Sanitaires composées de 22 bâtiments dont 04 en bon état, 15 relativement passables et 03 en mauvais état.
Au niveau Urbain, cette tendance s’équilibre. En effet, sur les 24 formations sanitaires de l’espace urbain communal, 12 sont en bon état de fonctionnement, 08 sont relativement passables et 04 sont en mauvais état.
Appeler à administrer les soins de santé primaire, les centres de santé intégré manquent cruellement :
· De personnel
· Des équipements socio-environnementaux
· Des équipements sanitaires
· Des infrastructures sanitaires
S’agissant des couvertures sanitaires on constate : une moyenne de taux vaccinal des enfants de 0 à 11 mois et enfants de moins de 5 ans estimée à 78,55%.
Un taux de mortalité infantile et maternelle proche de 0.
Une offre de services sanitaires relativement variée (33).
Les problèmes récurrents concernent essentiellement :
La rareté de l’eau potable (absence de points d’eau).
La difficulté d’accès à l’énergie électrique et les coupures intempestives
L’insuffisance de médicaments essentiels, insécurité
L’insuffisance voir quasi absence de latrines aménagées et fosses à incinération
L’absence des propharmacies dans les formations sanitaires du milieu rural.
L’absence de statistiques fiables ne permet pas d’estimer le taux de prévalence du VIH/SIDA et des maladies sexuellement transmissibles.
La faible capacité installée du courant électrique ne permet pas l’extension du réseau. L’alimentation connaît des longues coupures et des baisses de tension récurrentes. Ce qui pousse les particuliers à acheter des groupes électrogènes pour pallier ces insuffisances.
La Commune de Mbouda, Chef-lieu du Département des Bamboutos, s’étend sur les parties Centrale et Sud-Est de ce Département qui compte 04 Arrondissements. Elle a une superficie de 437 km2 et se situe globalement sur les hauteurs dont le point culminant est localisé sur les Monts Bamboutos avec une altitude de plus de 2 300 mètres.
Elle est limitée :
- au Nord par la Commune de Wabane (Région du Sud-Ouet) ;
- au Sud par les Communes de Bamougoum et de Baleng ;
- à l’Ouest par la Commune de Batcham ;
- et à l’Est par les Communes de Galim et de Babadjou.
Faisant partie de la Région de l’Ouest, la Commune de Mbouda est située respectivement à 330 kms, 313 kms, 27 kms et 50 kms de Yaoundé, Douala, Bafoussam et Bamenda sur l’axe Bafoussam-Bamenda qui est un tronçon de la route Nationale N°6 reliant les Régions du Centre, de l’Ouest et du Nord-Ouest.
- L'agiculture
- L'élevage
- Sylviculture
- Médecine traditionnelle
- Transport
- Commerce
Climat
Le climat des hautes terres de l’Ouest est un climat de type subéquatorial modifié par l’altitude, ou climat pseudo-tropical. Ce climat comporte globalement deux saisons :
- Une courte saison sèche de novembre à février.
- Une longue saison de pluies de mars à octobre.
La température moyenne annuelle est d’environ 20°C, pouvant descendre jusqu’à moins de 10°C au sommet des massifs montagneux. La pluviométrie est de l’ordre de 1700 à 2000 mm d’eau par an atteignant 2500 mm d’eau au sommet des massifs. En plus du relief, Il faut noter l’influence des vents humides venant de l’océan qui modifient parfois considérablement la longueur des saisons, de même que les volumes pluviométriques, selon qu’on se trouve face au vent ou sous le vent.
Le climat de Mbouda est très influencé par:
- la chaine des Monts Bamboutos qui culminent à 2740m ;
- les étendues d’eau du barrage hydroélectrique de Bamendjing ;
- et, le confluent des cours d’eau du Noun et de la Mifi aux confins du Groupement Bamenkombo.
Il en résulte des microclimats avec une pluviométrie moyenne avoisinant 1800 mm d’eau par an. Les influences ci-dessus relevées sont à l’origine d’un climat tempéré avec des températures de l’ordre de 20°C d’avril à juin, 28°C de février à mars, 28°C d’août à septembre et 15°C en octobre (mois à forte pluviométrie).
Sols
Les sols de la Commune de Mbouda et particulièrement ceux de la région de Ngoaya sont d’origine volcanique et comptent parmi les plus fertiles du pays. Toutefois, la pratique de l’agriculture intensive à fort potentiel d’utilisation d’engrais chimique ne cadre pas avec la politique volontariste actuelle de gestion durable des terres.
Les sols ferralitiques de nature basaltique couvrent la presque totalité du territoire de l’arrondissement de Mbouda. Cependant, il existe des sols hydromorphes dans les bas- fonds couverts de raphia. Ces sols sont propices aux cultures maraichères, autre activité à succès de l’arrondissement de Mbouda.
Le long des cours d’eaux situés dans les bas-fonds marécageux, la forêt de raphia est abondante. Mais elle est aujourd’hui envahie par les cultures maraichères. En outre, les eucalyptus sont à l’origine de l’assèchement des marécages et constit