
La Commune de Bonaléa est située dans le département du Moungo (Région du Littoral).Elle est située à moins de 40 kilomètres de Douala, capitale économique du Cameroun. Elle a été créée par le décret présidentiel N° 95/082 du 24 Avril 1995. Avant cette date, elle faisait partie intégrante de la Commune de Dibombari créée en 1960 subséquemment à l’arrêté N° 159 pris en 1956 par le Haut-Commissaire de la République Française au Cameroun pour instituer à Bouélélo (chef-lieu) un poste administratif qui relevait du chef de la Subdivision de Mbanga. Son espace physique compte 57 villages et couvre une superficie de 650 km². Elle est limitée au Nord par l’arrondissement de Mbanga, au Nord-Est par une importante réserve forestière et faunique que sépare le fleuve de la Dibombé de Mpobo et Mamba, au Sud et à l’Est par l’arrondissement de Dibombari, à l’Ouest (et au Nord) par le fleuve Mungo. Ces informations peuvent être visualisées dans la carte de la page suivante, qui en plus présente les limites et les contours de la Commune de Bonaléa. Il est divisé en deux (02) cantons : Abo Nord et Abo Sud. Ces cantons sont dirigés par des chefs de 2ème degré appelés Chefs Supérieurs. Ils comprennent 57 villages mais on dénombre 40 chefs de 3ème degré.
Climat - Le climat est de type équatorial, fortement influencé par la mousson guinéenne. Il est caractérisé par la succession de quatre saisons dans l’année, deux saisons de pluies (une grande saison pluvieuse de juillet à septembre, et une petite d’avril à juin) et deux saisons sèches (la petite allant d’octobre à novembre et la grande de décembre à mars). La température moyenne annuelle est de 27°C. Sols - Les sols sont ferralitiques de couleur jaune. Acides et fortement lessivés par les précipitations importantes, ils sont très sablonneux mais aussi très fertiles.
Relief
Le relief est globalement plat et peu accidenté. On n’y dénombre presque pas de collines à forte pente.
Hydrographie
- L’arrondissement est très arrosé ; le Mungo, le Fiko, le Mbome et le Logmbassi sont des fleuves qui l’encadrent ou parcourent son espace physique. En plus, de nombreuses rivières sont visibles au niveau des villages. Qu’ils se nomment Makinde, Moussoki, Ndoum, Ndjom, Mboa, Tongto’o, Kisso, Bong, Mwan, Maléou, Mwakouhé et Nsoumsa, Toumapong, Tengue ou Bonalongo, leur eau est utilisée par les habitants pour effectuer la lessive, laver la lessive ou se baigner et souvent en guise de boisson. Ils remplissent aussi une fonction sociale en étant un lieu de rassemblement, de jeux et de discussions. Par ailleurs, l’exploitation du sable y est régulière, même si cela se fait de manière artisanale.
Flore et faune
Flore
La végétation comprend essentiellement de vastes zones marécageuses constituées majoritairement de mangrove, ainsi qu’une vaste étendue de plantations diverses cédant souvent la place à la forêt. Une formation végétale semblable à la forêt est visible dans la plupart des villages mais la forêt prend une grande ampleur autour de certains villages. En dehors du bois, ces espaces forestiers regorgent de nombreuses espèces végétales, principalement des manguiers sauvages, des kolatiers, des noisetiers, différentes plantes médicinales, des bambous de chine et des eucalyptus,
Faune
- La faune semble avoir souffert d’une forte pression. En effet, malgré la présence quasi permanente de la forêt, les animaux sont difficiles à apercevoir. Ils se sont éloignés des zones d’habitations, compte tenu de la réduction de leur espace vital par les exploitations forestières et agricoles. Les animaux que l’on peut apercevoir sont des reptiles (varans, serpents), des petits rongeurs (rats des champs, rats palmistes, écureuils), des aulacodes (hérissons, porcs- épic), des sangliers, des pangolins, des singes, des buffles, des antilopes et des lièvres. Ils ne font pas l’objet d’une chasse spécifique. Les caïmans, crocodiles et tortues de mer sont particulièrement nombreux dans la Mbome, autour de Mpobo.