Skip to main content
Ebebda
Mayor
MANGA BESSALA
Number of district councilors
25
Area
250km2
Number of inhabitants
28000
Ethnical group
Manguissa
Eton
Béti
Obstacles

La faune domestique quant à elle est très pauvre et peu diversifiée. Elle est constituées de volailles (poulets, canard), de porcs, chèvres et d’animaux de compagnie (chiens, chat).

Location

La Commune d’Ebebda partage le même territoire que l’Arrondissement d’Ebebda. Cet arrondissement a été crée par décret N° 92/187 du 1er Septembre 1992. La Commune d’Ebebda est crée le 25/11/1993. Elle est située dans le Département de la Lékié, Région du Centre. La Commune d’Ebebda couvre une superficie de 250 km² et compte 33 villages. Elle est limitée :

  • à l’Ouest par l’Arrondissement de Bokito ;
  • au Nord par l’Arrondissement de Sa’a ;
  • au Sud et à à l’Est par l’Arrondissement de Monatélé.
Number of villages
33
Economic activities

Les populations d’Ebebda s’adonnent à de nombreuses activités économiques. Celles-ci englobent l’agriculture, l’élevage, la chasse, la pêche, la coupe artisanale du bois, la collecte des Produits Forestiers non ligneux (PFNL) et l’exploitation artisanale du sable.

Agriculture

L’agriculture est la principale activité de la Communauté, car pratiquée par la quasi-totalité de la population active. La pratique de l’agriculture se heurte cependant à la baisse croissante de la fertilité des sols cultivés. Ceci est due aux mauvaises pratiques agricoles notamment les feux de brousse et la surexploitation des sols cultivés. Les spéculations agricoles portent sur les cultures vivrières, les cultures maraîchères et les cultures de rente ou d’exportation.

Les cultures de rente sont le cacao et le palmier à huile. La cacaoculture est pratiquée par une minorité de la Communauté. La superficie moyenne des exploitations cacaoyères est de 2ha. La main d’oeuvre est essentiellement familiale et la production assez faible. Le cacao produit est généralement écoulé par les coopératives exerçant dans la région. Au total, l’on dénombre trois palmeraies d’une superficie moyenne de 4ha dans la Communauté. Cette spéculation reste jusqu’ici l’apanage des fils du terroir non résident.

Les cultures maraîchères sont surtout l’apanage des jeunes et constituent l’une des sources de revenu les plus importantes dans le domaine agricole. Ces cultures sont conduites pendant toute l’année et principalement dans les bas-fonds. Les principales espèces produites sont la tomate, le poivron, le melon d’eau (pastèque), le gombo et le piment. Ce type de spéculation agricole concerne surtout les jeunes et les hommes.

Les cultures vivrières font intervenir l’agriculture itinérante sur brûlis (photo 4). Celle-ci consiste à défricher un lopin de terrain dans un coin de la savane/forêt, et à l’incinérer soit en tas, soit éparpillé. L’objectif de l’incinération est d’améliorer instantanément avec les cendres résultantes des brûlis, la fertilité du sol. Les principales cultures vivrières sont le manioc, l’igname, la banane plantain, la banane douce, le maïs, la patate douce, le macabo. Ce type de spéculation concerne surtout les femmes. Les produits sont en partie consommés et vendus. Parmi les produits destinés à la vente, seul le manioc est généralement transformé en bâton de manioc et en couscous

Les arbres fruitiers sont de moins en moins productifs dans la Commune. Ceci est dû au manque d’encadrement des paysans sur les techniques phytosanitaires. Les principaux fruitiers rencontrés comprennent l’avocatier, le safoutier, le manguier et l’oranger. D’une manière générale, ces fruitiers ne présentent en eux-mêmes aucun intérêt de la part des populations, car celles-ci attendent passivement la saison de production pour en récolter le produit. On note toutefois leur grande dissémination dans toutes les plantations. Le secteur agricole fait face à de nombreux problèmes dont les plus récurrents comprennent les maladies et attaques des cultures par des déprédateurs, les difficultés de commercialisation et de conservation des denrées alimentaires. Ceci a pour conséquence une diminution des revenus à terme.

Elevage

L’élevage est très peu développé dans la Commune. Il s’agit d’un élevage extensif caractérisé par des cheptels réduits avec la divagation des bêtes. Les principales espèces élevées comprennent : la volaille (poules), les ovins, les caprins et les porcins. Cet élevage est orienté à la fois vers la consommation (volaille) et la commercialisation (caprins). Ce secteur soufre de la forte mortalité de la volaille en saison sèche et surtout à la recrudescence de la coccidiose pour les volailles et de la peste porcine pour les porcins. Toutefois, la difficulté majeure ici reste la non maîtrise des techniques améliorées d’élevage des animaux domestiques par les populations locales.

Chasse

Les formations végétales (forêt et savane) rencontrées dans la Commune abritent une faune cynégétique très diversifiée, mais peu abondante. Cette faune continue à jouer un rôle très important dans l’approvisionnement des populations locales en protéines animales et contribue de façon efficace au revenu de certains ménages. Ici, la chasse constitue à la fois un moyen de capture ou d’abattage des animaux et un moyen de protection des cultures. Cette activité est exclusivement pratiquée par les hommes et les jeunes garçons. Les principales caractéristiques de cette chasse restent sa permanence, sa non sélectivité et le gaspillage des ressources occasionné surtout par le piégeage.

Les principales techniques cynégétiques utilisées comprennent le piégeage, les assommoirs, les machettes, les couteaux, arcs, les appâts empoisonnés et les fusils de chasse. La saison des pluies reste la période de chasse par excellence. Pendant cette période, les chasseurs séjournent le plus souvent en forêt logeant dans des campements où ils ne ressortent que pour les besoins de la commercialisation du gibier. Les produits de la chasse sont prioritairement destinés à la commercialisation. Ces produits sont vendus sur place ou dans les agglomérations avoisinantes (Obala et Yaoundé, etc.) à l’état frais (entier ou par quartier) ou boucanée (entier ou par quartier).

Pêche

Les produits halieutiques occupent une place de choix dans l’approvisionnement des ménages en protéines animales. La pêche constitue la première activité lucrative pour les halogènes maliens installés à Nkolélouga, Bikogo, Mbénéga, Ebebda II et à Tsang. Il s’agit d’une pêche artisanale pratiquée surtout dans les fleuves Sanaga et Lékié. Les techniques de pêche utilisées comprennent le filet, la pirogue traditionnelle, la ligne et les produits chimiques (néfaste pour l’environnement et la santé humaine). Cette activité connaît des interruptions au mois de septembre et d’octobre puis connaît des périodes d’intenses activités au courant des mois de juin à août puis de novembre à janvier. Les espèces de poissons les plus pêchées sont entre autres le Tilapia du Nil, le poisson serpent (Chana chana), le poisson à queue rouge et le capitaine d’eau douce donc le kilo ou le paquet varie entre 1500 et 2500 F cfa.

Coupe artisanale du bois

L’exploitation forestière à Ebebda se résume se résume à une coupe artisanale du bois. Le bois coupé sert à des usages divers : le bois d’énergie, le bois d’oeuvre et le bois de construction. Ici l’arbre appartient au propriétaire de la parcelle qui dispose du droit d’usufruit. Les arbres sont généralement vendus sur pied aux exploitants informels. La fourchette des prix est fonction de l’espèce et varie entre 5 000 (Ayous) et 15 000 Fcfa (Sapelli, Doussié).

Particularities

La Commune d’Ebebda est arrosée par la Sanaga et la Lékié, fleuves très poissonneux et à débit permanent. A côté de ces fleuves, l’on note la présence de petites rivières à régime permanent ou saisonnier à l’instar de Ngmeh.