Skip to main content
Ma'an
carte de Ma;an
Mayor
Remy ABESSOLO MENYE
Number of district councilors
25
Area
2436km2
Density
6.00h/km2
Number of inhabitants
13641
Ethnical group
Ntoumou
Mvaé
Social infrastructure
  • 59 puits aménagés et 18 puits non aménagés, 
  • dix bornes de deux à quatre robinets chacune. 
  • salle des banquets
  •  cercle municipal
  •  d’un stade de football aux dimensions réglementaires et avec tribune
  • AES SONEL 
Location

La ville de Ma’an se trouve dans la Province du Sud, Département de la Vallée du Ntem, Arrondissement de Ma’an, à 112 kilomètres d’Ebolowa sur le tronçon Meyo-centre, en pleine forêt équatoriale sur une superficie de 3 965 kilomètres².

Economic activities
  • Pêche 
  • Chasse
  • Agriculture
  • Commerce
  • Exploitation forestière industrielle
  • Elevage
  • Artisanat
Particularities

Climat

Le climat qui prévaut est de type équatorial à influence guinéenne. Il existe quatre saisons: Une grande saison sèche de novembre à mi-mars; une petite saison pluvieuse de mi-mars à mi-juin; une petite saison sèche de mi-juin à mi-août; une grande saison pluvieuse de mi-août à fin octobre. La température moyenne est de 25°C. L’hygrométrie relative est de 75%; la pluviométrie varie entre 1800 et 2000 mm par an. Ce climat est propice à deux cycles de cultures.

Relief

Le relief dans tout l’arrondissement de Ma’an est très relativement plat et accidenté en bordure de rivières et certains abords du Ntem à Mvi’ilimengalé. Trois collines se recensent de manière particulière : une colline pierreuse du côté de l’UFA 09 022 aux environs de Mfang dans la chefferie de Mekok, une colline (Nkolébengue) aux environs de Nyabessan, côté du parc national, et une autre colline aux environ du village Bibé vers la frontière avec la Guinée Equatoriale après les quatre bras du Ntem. Des ravins sont très perceptibles en au travers de la route qui n’a généralement pas de latérite.

Sols

Les sols de la localité sont ferrallitiques, relativement pauvres, nécessitant des amendements en cas d’agriculture intensive ou des jachères prolongées pour permettre aux sols de se reconstituer. Cependant sous le couvert forestier, l’humus assez abondant mesure généralement entre cinq et dix centimètres, ce qui procure une relative fertilité à ces sols et les expose également à un lessivage facile en saison pluvieuse, notamment lorsqu’ils sont décapés. Après la couche d’humus assez noirâtre, l’on rencontre un horizon de couleur brune. Les sols hydromorphes qui longent les zones marécageuses et abords des cours d’eau permettent la pratique des cultures de contre saison en saison sèche.

Hydrographie

Toute la commune de Ma’an est arrosée par trois grands fleuves : Ntem, Mvila et Ndjo’o. Le Ntem coule à l’intérieur du Cameroun et à environ trois kilomètres de la ville de Ma’an dans la forêt dénommée Mbovang et longe la frontière Sud de tous les villages vers Nyabessan. Venant de Meyo-centre, le fleuve Mvila marque la limite entre les arrondissements de Ma’an et Ambam, ce fleuve serpente l’arrondissement du côté des UFAs 09 022 et 09 023 pour se jeter dans le Ntem. Le fleuve Ndjo’o contrairement aux deux autres se trouve du côté de l’UFA 09 021 et serpente la forêt jusqu’à Nyabessan où il se jette vers dans le Ntem. Sur la route de Campo, il marque la limite entre les arrondissements de Campo et Ma’an sur un ponceau forestier en ruine. En plus de ces fleuves, il existe d’abondantes rivières et ruisseaux assez poissonneux, si bien que les populations aux abords de ces cours d’eau s’offrent facilement du poisson en saison propice.

La végétation et flore

La végétation de la zone est celle de la forêt équatoriale en général, cependant on rencontre des forêts tertiaires, secondaires et primaires selon qu’on s’éloigne des habitations et qu’on s’enfonce vers l’intérieur de la forêt. L’on retrouve facilement dans cet ordre des plantations (cacaoyères, palmeraies), champs vivriers, les jachères, la forêt vierge et ou la forêt secondaire due à l’exploitation forestière industrielle (par les concessionnaires forestiers). Ce qui montre que ces massifs sont très riches en essences commerciales (Produits Forestiers ligneux (PFL)) c’est le cas de l’iroko (Milicia excelsa), le tali (Erythrophleum ivorense), l’ozigo (Dacroydes Buettneri) le moabi (Baillonella toxisperma) le sapelli (Etandrophragma cylindricum ) le bibolo (Lovea trichilioides), le movingui (Distemonanthus benthamianus), le frake (Terminalia superba), l’ayous (Triplochiton scleroxylon), le bubinga (Guirboutia tessmanii), le bilinga (Nauclea diderichii) le padouk (Ptero (Mitragyna ciliata), le bongo (Fagara heitzii), l’ekaba (Tetraberlinia bofoliata), le niové (Stautdia kamerunensis), le Wengue (Millettia laurentii) etc…Les Produits forestiers non ligneux (PFNL) occupent également une place de choix au sein de la communauté, entre autre on cite l’engong (Trichoscypha arborea), l’onié (Garcinia mannii), l’ezang/essessang (Ricinodendron heudelotii), le champignon, le colatier (Cola nitida), l’akpa (Tetrapleura tetraptera), le palmier à huile (Elaeis guineensis), le rotin (Eremospatha macrocarpa), le nfin (Treculia africana), l’amvout (Trichoscypha acuminata), moabi (Baillonella toxisperma), l’andok (Irvingia gabonensis),Azobe (Lophira alata) l’angongui (Antrocaryon klaineanum), l’atom (Dacryodes macrophylla), le noisetier (Pachira aquatica), l’ebaptom (Dacryodes klaineana), l’edum, le raphia. Des jachères constituées de forêts secondaires et tertiaires (3 à 10 ans), la forêt primaire (500m à 1000m des habitations). Les jachères très récentes sont envahies par une flore sauvage à savoir Eupathorium odoratum «Ndogmo», quelques variétés domestiquées sont plantées aux abords des maisons et limites des cimetières. Les jachères se caractérisent le plus souvent par des arbustes de taille moyenne, de parassoliers et des couches herbacées.