Située dans l’arrondissement de Djoum, département du Dja et lobo, province du sud, à 2°39’50’’ de latitude Nord et 12°40’02’’ longitude Est, la commune de Djoum couvre une superficie d’environ 8 000 km2. Elle est distante de Sangmelima chef-lieu de la province du Sud de 91 km environ et, est limitrophe :
- Au Nord par le fleuve Dja ;
- Au Sud par l’arrondissement d’Oveng ;
- A l’Est par l’arrondissement de Mintom ;
- A l’Ouest par la commune de Sangmelima rurale.
En effet, après la victoire de la France (vainqueur de la 2ème guerre mondiale) sur les allemands, les Français vont transférer la ville de Djoum de Akoafem (Ville Allemande) au site actuelle et la commune de Djoum sera créée le 21 Août 1952 par Arrêté N° 537 du 21 / 08 / 1952 sous l’appellation de commune mixte et a déjà été dirigée par seize Maires donc sept (07) Administrateurs Maires, trois (03) Maires Sous-préfets et six (06) Maires ordinaires. Cette entité compte une population d’environ 15 000 âmes faiblement peuplées avec une densité de 2 hts/km2, lesquelles sont reparties dans 44 villages. On y distingue cinq principaux groupes ethniques que sont : les Fang ; les Bulu ; les Zamane ; les Baka (pygmées) et les Kaka vivant en harmonie avec les populations allogènes.
- L'agriculture
- Le pêche
- Le commerce
- La chasse
- L'élevage
- Foresterie et environnement
Le climat
Le Cameroun est départagé en trois domaines climatiques et, le climat de la commune de Djoum appartient à celui du domaine équatorial de type guinéen. C’est un climat à quatre saisons du plateau sud camerounais, sa température moyenne est de 25°c avec une amplitude de 2 à 3°C, une humidité relative de moyenne annuelle de 81% et, les précipitations oscillent entre 1500 et 3000 mm. Il pleut toute l'année avec deux maxima, l'un en septembre (grande saison des pluies) et l'autre en mars avril (petite saison des pluies) ; les minima se situent en décembre janvier (grande saison sèche) et en juillet - août (petite saison sèche). Il est à noter que depuis un certain temps on assiste aux perturbations climatiques.
Le relief
Il est assez diversifié. Sa topographie présente des zones de plaines, des vallées et des montagnes.
La végétation
Le Cameroun présente une grande diversité d’écosystème forestier. On distingue selon Letouzey (1968) trois zones phytogéographiques :
La forêt littorale située le long des côtes camerounaise. Ce sont des forêts sur plaine sablonneuse ou des zones humides (mangroves) ;
La forêt biafréenne située au sud-ouest du territoire et le long de la forêt littorale ;
La forêt congolaise au sud du pays. Elle se subdivise en forêt semi décidue au nord et en forêt congolaise au sud (forêt qualifié de dense humide sempervirente).
De ces trois types de végétation, la dernière caractérise la zone de Djoum et présente les caractéristiques suivantes :
La forêt dense humide sempervirente est constituée d’un grand nombre d’arbres par hectare et une grande richesse floristique. Les familles dominantes sont entre autre les Méliacées et les Sterculiacées. La hauteur de la canopée est estimée à environ 50 m.
La forêt semi décidue est caractérisée par une grande richesse floristique à complexité moindre en rapprochement à la forêt sempervirente. Les principales familles dominantes sont les Combrétacées, les Sterculiacées et les Ochnacées qui perdent leurs feuilles pendant la saison sèche. La hauteur de la canopée est ici estimée à 40 m.
L’hydrographie
Hydrologie : l’hydrologie est de régime équatorial. Les débits des eaux sont peu variables en raison des précipitations assez régulières tout au long de l’année. Les eaux, de couleur noire, témoignent de la très forte teneur en matières en suspension d’origine végétale, favorables au développement de la faune aquatique très diversifiée dans cette région.
Toutefois, la commune de Djoum est arrosée par les fleuves de grande importance que sont le Dja et l’Ayina et de nombreux cours d’eau parmi lesquels Wo’o, Ndéne, Evindi, Famé, Kono, Momo, Abiété, Mvoulou et Feh.