Les potentialités et ressources du milieu biophysique
Le premier atout indéniable est la situation géographique sur la provinciale n°15 (Yabassi – Nkondjock – Bafang) qui constitue une porte d’entrée/sortie de la région du littoral vers celle de l’Ouest. En outre, le milieu biophysique de Nkondjock regorge de nombreuses potentialités. En effet, les caractéristiques pédoclimatiques et la disponibilité des terres à fertilité moyenne militent en faveur du développement des activités agricoles, pastorales et piscicoles. Le relief et le régime hydrographique de cette localité sont également des véritables atouts en ce sens qu’ils offrent non seulement un paysage touristique splendide mais aussi un potentiel de production hydroélectrique et de captage. Les essences d’arbres forestiers, les espèces arbustives, les raphias, les plantes médicinales et herbacées de même que la flore et faune qu’on y rencontre servent à divers usages. La diversité biologique quant à elle se trouve conservée par les forêts disséminées sur le territoire communal. A ces atouts, il faudrait ajouter les diverses ressources minières dont la plus importante reste le rocher touristique d’environ 2 km à Ngoman2/Ndocksamba car pouvant faire l’objet d’une exploitation industrielle.
Potentialités et ressources du milieu socio-économique
La commune de Nkondjock jouit d’un potentiel socio-économique considérable. Le dynamisme de la population est visible à travers les diverses activités économiques qu’elle exerce. Aussi, le brassage interethnique observé ainsi que la structure de l’organisation sociale sont une source potentielle d’investissement, d’innovations et de développement. L’agriculture et l’élevage sont diversifiés avec d’une part, l’agriculture d’exportation (de rente), l’agriculture vivrière et maraîchère, et d’autre part l’élevage des petits ruminants (ovins et caprins) des porcins et des oiseaux (l’aviculture). Cela procure aux populations des aliments, des revenus et de la matière première. De plus, les activités programmées par la commune notamment dans les secteurs hydraulique, scolaire, routier et d’électrification viendront davantage booster le développement local. La presence de la faune (mammifères, reptiles, oiseux et batraciens), des essences forestières forestières (le Bubinga, l’Iroko, le Fraké, le Padouck, l’Ayous, le Bilinga, le sapelli, le Tali) ainsi que les produits forestiers non ligneux offre un potentiel non négligeable à la commune. La vente des produits agropastoraux et manufacturés issus des producteurs locaux et étrangers, constitue également un atout majeur pour le commerce. La présence de certains opérateurs bancaires, du petit commerce, de l’hébergement et d’autres services du secteur informel vient enrichir le potentiel économique de la commune de Nkondjock.
La commune de Nkondjock fait partie des 04 communes que compte le Département du Nkam, Région du Littoral, Cameroun. Elle a été créée en 1970, de la scission de celle du Nord Makombé, suite au décret n° 69/588 du 29/10/1969 érigeant cet ancien poste administratif en Arrondissement. Cette commune s’étend sur une superficie d’environ 2000 m2 recouvrant 50 villages répartie en villages autochtones (24), villages pionniers (17) et quartiers (9) de l’espace urbain. Elle est limitée au Nord par l’Arrondissement de Ndobian, au Sud par l’Arrondissement de Yabassi, à l’Est par le Nord Makombé et à l’Ouest par l’Arrondissement de Baré-Bakem.
Climat
Le climat dans l’Arrondissement de Nkondjock est de type équatorial (ou tropical humide) uni modal avec deux saisons : une courte saison sèche (de novembre à mars) et une longue saison de pluie (de mars à novembre). La température moyenne annuelle se situe entre 22 et 28°C. Les précipitations annuelles oscillent entre 1800 et 2000 mm.
Sols
Les sols de la commune sont meubles et bruns caillouteux ou ocre par endroit, puis latéritiques jaunes vers les sommets de collines et plateaux à dominance argilo-volcaniques sur d’autres. Dans les zones de bas-fonds ils sont hydro-morphes, riches en humus et favorables à la pratique des cultures vivrières et maraîchères. Les terres agricoles sont le plus rencontrées hors du périmètre urbain. Celles-ci ont un niveau de fertilité variable, mais dans l’ensemble elles sont jugées naturellement généreuses malgré l’utilisation des engrais observée par endroit sur le territoire communal.
Relief
Le relief sur le territoire communal est quant à lui accidenté. Il résulte d’une succession de collines aux allures de montagnes, jonchées de plateaux mais aussi des micro-plaines dont les altitudes moyennes minimales et maximales sont de l’ordre de 200 m et 700 m respectivement.
Hydrographie
A l’exception des fleuves Nkam et Makombè qui sillonnent en partie le territoire communal, le reseau hydographique de la commune est constitué de en majorité des cours d’eau saisoniers tel que Mandia, Ntoro, Milé Abiyam, Mahè et Malè. L’espace urbain est arrosée de plusieurs petits cours d’eau à usage domestique dont kanya’a, dirop, jhoasem, lipbo, feubeu, forgeron à Mbéma.