Située à 175 km au sud est de la RN9 après Yaoundé, la commune de Sangmélima ou plutôt son chef lieu est situe entre le 2e degré 56mnutes de latitude Nord et le 11e degré 59 minutes de longitude Est. Le siège de la commune Sangmélima est aussi le début de la RN7 menant à Djoum.
La Commune de Sangmélima couvre une superficie d’environ 2155 km2 et compte environ 115 000 habitants. Elle est limitée :
- Au Nord par la Commune de Zoetele
- Au Sud par la commune de Meyomessi
- A l’Est par la Commune de Meyomessala et celle de Meyomessi
- A l’Ouest par la Commune de Mengong et de Mvangan
Outre la zone urbaine et ses 23 quartiers, la commune de Sangmélima couvre 72 villages dans les cantons Tekmo, Ndou libi, Mepho et Nlobo Nlobo.
- La pêche
- La chasse
- L'agriculture
Le relief et les sols
La commune de Sangmélima présente dans l’ensemble un relief plus ou moins accidenté, assimilable à des tôles largement ondulées en ce sens qu’il est constitue de plaines, de vallées qui s’entremêlent ça et la à des collines. Par endroits, on observe des collines convexes avec des vallées étroites. L’altitude est comprise entre 600-700m (Valérie Michel. 1981)
Les sols de la zone appartiennent à quatre ordres de la classification USDA « Soil Taxonomy » : les oxisols, les ultisols, les inceptisols et les entisols (Kannet, 1989).
Cette faible diversité pédologique (du point de vue géologique) est due à la quasi homogénéité du matériel parental. En effet, le matériel originel est un complexe calco-magnésien, ortthogneiss, granite à pyroxène (Valerie, 1981). Le sol dominant est de nature ferralitique fortement désaturé du type jaune à plusieurs niveaux d’induration. Le sol a une texture moyenne en surface avec un taux appréciable de sable (Mbassi, 2005). Le pH est très acide de l’ordre 3,5. La CEC (capacité d’échange cationique) a une valeur moyenne de 2,25. Cette valeur est appréciable lorsqu’on sait que ce milieu écologique ne favorise que la formation d’argile de type kaolinite.
L’azote est le meilleur indicateur de fertilité. Les sols forestiers en contiennent 0,2% (fox, 1980).
La matière organique est constituée de l’ensemble de matières d’origine vivante (matières organiques libres comme les feuilles, les racines, les déjections animales; des produits transitoires issus de la dégradation des résidus frais, et de l’humus formé de substances stables et plus complexes). Le taux moyen de matière organique est de 4%. Ces sols peuvent être considérés comme bien pourvus en matière organique (Beernaert et Bitondo, 1992). Malheureusement la minéralisation trop rapide détruit cette matière organique.
Le phosphore constitue le facteur limitant malgré une réserve importante de l’ordre de 10 μg/l de la solution du sol.
Quant au potassium, sa teneur moyenne est de 1,05 cmole/kg de terre (Mc Alister et al. 1998). La teneur moyenne en aluminium échangeable est de 0,60 méq/100g de terre (Mbassi, 2005). Cette valeur est susceptible de faire baisser les rendements des cultures car elle peut engendrer la toxicité due à l’aluminium et même entraver sérieusement la production de la plupart des cultures pratiquées dans la zone (maïs, arachide, manioc, bananier plantain, macabo, tomate).
Cependant et ceci après observations, nous avons relevés la présence d’une minorité des sols marécageux, argileux sablonneux, une infime partie de sols fertiles et des carrières de pierres.