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Evodoula
carte d'evodoula
Mayor
Armand Joachim ONGOLO ELOUNDOU
Number of district councilors
25
Area
250km2
Number of inhabitants
23998
Ethnical group
Eton
Haoussa
Bassa
Mbamois
Boulou ,
Bamiléké
Ewondo
Opportunities

• Principales potentialités de la Commune
La Commune d'Evodoula regorge d'énormes potentialités dont les plus perceptibles sont les suivantes :
-Existence de ressources humaines assez dynamiques
-Climat favorable à la production agricole ;
-Large gamme de produits vivriers cultivés ;
-Existence d'un complexe commercial de 47 boutiques et de 02 hangars de marchés à Evodoula et d'un hangar de marché périodique à Nkolassa II ;
-Existence d'une carrière de sables fins à Eyeng Meyong et de nombreuses carrières de sable grossier de très faible importance le long de la rivière Ngobo ;
-Présence à Evodoula, d'un lac à fort potentiel touristique ;
-Existence d'un marché hebdommadaire dans la Commune ;
-Existence d'environ 44 GIC, UGIC et associations dans la Commune ;
-Réseaux ORANGE et MTN fonctionnels ;
-Réseau électrique AES Sonel couvre 34 villages sur les 39 villages de la Commune, mais 22 hameaux des 34 villages sont non électrifié ;
-Existence dans la Commune d'un tronçon bitumée de 15 km.
Principales ressources naturelles de la Commune
Les principales ressources rencontrées dans la Commune sont les suivantes :
Vastes terres fertiles et leur compatibilité avec plusieurs cultures vivrières et pérènnes ;
-Carrières de sables fins et sable grossier;
-Essences forestières : Ayos, Flaqué, Padoux, Iroko et Eyong ;
-Produits forestiers non ligneux (Okok, Djansan, noix de kola, piment sauvage, les palmiers) ;
-Produits médicinaux (voacanga) ;
-Produits forestiers d'artisanat (rotins, feuilles, fibres, bambou et bois de feu).
Les Problèmes
Manque de moyens financiers pour le développement de l'agriculture, difficulté d'accès aux soins de santé et à une éducation de qualité, mauvais état des routes, difficulté d'accès à l'eau potable et au courant électrique.

Obstacles

Le relief est fortement accidenté, avec de hautes collines surtout dans la partie Nord de la Commune où des affleurements rochers sont rencontrés dans la plupart des axes routiers.

La faune de la Commune est très pauvre. Elle est composée essentiellement du petit gibier: hérissons, porc-épic, rats et chat-huant. Cette situation relève surtout de la perturbation permanente des niches écologiques des animaux liée à la forte pression sur les terres pour la production agricole et aussi de la forte prédation humaine pour l'autoconsommation et la commercialisation.

Location

La Commune d'Evodoula est l'une des neuf Communes que compte le département de la Lékié dans la Région du Centre. Créée par la loi N° 64/6/COR du 11 décembre 1964, elle s'étend sur une superficie de 250 km2 comprenant un espace urbain, 39 villages répartis en 02 groupements. Evodoula est le chef-lieu de l'Arrondissement qui porte le même nom. Sa population est estimée à 23 998 habitants (femmes : 12 560 habitants et hommes : 11 438 habitants), selon les chiffres du dernier rapport d'activités annuel de la Délégation Départementale du Ministère de l'Economie, de la Planification, et de l'Aménagement du Territoire qui s'appuie sur l'analyse des tendances démographiques observées à partir des recensements de 1976, 1987 et 2005 et en prenant en compte le taux annuel moyen de croissance démographique évalué à 2,6% entre 2005-2010 d'après les estimations du Bureau Central des Recensements et des Etudes de Population (BUCREP). Cette population est constituée majoritairement des Eton autochtones et des minorités allogènes Bassa, Haoussa et Bamiléké. Ces Eton sont les MVOG ONAMNYE, les NTSAS et les ENDO. L'organisation sociale est celle des peuples Béti avec un Chef de famille, un Chef de village assisté de notables. Le Chef de groupement couvre un certain nombre de chefferie de 3ème degré. Les cérémonies rituelles se font lors des mariages (Evegue), les deuils (Essani) et les décès accidentels (Tsogo). Les confessions religieuses présentent sont les catholiques, les protestants et les musulmans. Les églises réveillées s'infiltrent progressivement, mais avec un nombre assez réduit de fidèles. La Commune d'Evodoula est située à l'ouest du Département de la Lékié, à environ 60 km de Yaoundé (capitale politique du Cameroun) et à 25 km de Monatélé, chef-lieu du département. Elle est localisée au nord-ouest de Yaoundé dans la Région du Centre. Située entre 4°05'- 4°10' de latitude Nord et 11°10'- 11°20' de longitude Est, Evodoula appartient à la formation dite « plateau central » et est limitée au Nord par l'Arrondissement de Monatélé (25 km), à l'Est par l'Arrondissement d'Elig Mfomo, distant de 30 km, au Sud par l'Arrondissement d'Okola (27 km) et à l'Ouest par l'Arrondissement de Nguibassal à 20 km d'Evodoula.

Economic activities

Les principales activités économiques rencontrées dans la Commune d'Evodoula concernent l'agriculture, la collecte des produits forestiers non ligneux (PFNL) (okok, djansan), le petit élevage (porcs, poulets locaux, caprins/ovins), le petit commerce, le transport et l'artisanat. Accessoirement, la chasse, la pêche, l'exploitation forestière et du sable.
• L'agriculture
Dans la Commune d'Evodoula, l'agriculture constitue l'activité principale des populations autochtones et la source essentielle des revenus. On estime à 90%, la population vivant de l'agriculture et produisant une gamme variée de produits agricoles. La culture pérenne dominante est la cacaoculture pratiquée en majorité par les hommes dans des parcelles de 2 à 4 hectares, dont les rendements oscillent autour de 750 kg/ha (DAADER Evodoula). On estime à 7 800 ha de cacao cultivé dans l'ensemble de la Commune. Les plantations cacaoyères dans leur grande majorité sont localisées à la lisière des habitations, sous de grands arbres d'ombrage. En dehors de cette spéculation, c'est une agriculture de subsistance constituée de produits vivriers et maraîchers cultivés en association de part et d'autre dans des espaces réduits de moins de 0,5 ha. Les productions sont destinées à la consommation familiale et le surplus est vendu sur le marché local et dans la ville de Yaoundé. Les cultures vivrières essentiellement pratiquées sont : le manioc, l'arachide, le macabo, la banane plantain et douce, l'igname, le maïs et le riz pluvial introduit dans l'arrondissement depuis l'année 2012 par le programme de développement de la riziculture pluviale (PRODERIP) qui a mis en place 7,64 ha de riz. Les cultures maraîchères fréquemment rencontrées sont par ordre d'importance : le piment, la tomate, le gombo et les légumes feuilles, cultivées en monoculture ou en association avec les autres cultures vivrières. On note aussi progressivement, la domestication du gnetum africana ''Okok'' à travers le projet d'appui à la promotion de la culture de l'Okok (PAPCO). Le verger (orangers, safoutiers, avocatiers, manguiers, palmiers à huile, etc.) est important et procure des revenus périodiques très appréciés par les populations rurales. Le manioc est principalement transformé en bâtons de manioc (bobolo), ou en cossettes et boules fumées pour sa préparation en couscous. Le mode de culture, bien que déconseillé par les services techniques compétents reste l'agriculture itinérante sur brûlis. Le secteur agricole fait face à de nombreux problèmes dont les plus récurrents sont l'absence de la jachère due à la rareté des terres, la faible productivité et la baisse rapide de la fertilité des sols cultivés (dû aux mauvaises pratiques agricoles notamment : l'absence de la jachère, l'agriculture itinérante sur brûlis et la faible utilisation des engrais et semences améliorées), les maladies et attaques des cultures par des prédateurs, les difficultés de commercialisation et de conservation des denrées alimentaires, occasionnent à long terme une diminution substantielle des revenus et l'abandon de certaines cultures.
• Sylviculture
Sur le plan sylvicole, en zone périurbaine tout comme dans l'ensemble de la Commune, on observe le développement soutenu de la production des plants de cacao pour la création et l'extension de la cacaoculture et une production horticole de tomate et de piment en association avec les cultures vivrières dans de faibles superficies ne dépassant pas 0,5 hectare.
• Elevage et pêche
L'élevage à cycle court de poulets, porcs et caprins est le plus répandu dans l'espace urbain communal. Pour la porciculture, 18 éleveurs sont répertoriés dans la ville et conduisent un cheptel total d'environ 85 animaux. C'est un élevage familial fait dans des enclos de fortune en matériaux provisoire. Il est consacré aux cérémonies traditionnelles et comme épargne. Son expansion est freinée par la faible capacité financière de leur promoteur. Le cheptel caprin est maintenu à l'état traditionnel et le cheptel est presque du même ordre que celui des porcs conduit par 20 éleveurs. Les animaux sont élevés sur piquet, mais la divagation est fréquente. Comme les porcs, les caprins sont généralement destinés aux cérémonies traditionnelles. L'élevage intensif des poulets de chair et de ponte est une activité discontinue et en régression, toutes les 3 fermes semi modernes construites en matériaux locaux dans la ville sont actuellement vides. A côté de ces élevages, on rencontre un élevage non conventionnel de cobayes tourné à l'autoconsommation et un élevage de 26 cailles dont la demande est de plus en plus croissante. Le promoteur envisage l'extension des cages et des effectifs. La pêche est anarchique, artisanale et vouée à l'autoconsommation. On l'estime à moins de 5 % de l'activité économique, elle se pratique dans les rivières Ngobo, Pobo et Nguesse, les étangs et dans de nombreux ruisseaux. Les captures sont faibles et concernent les tilapias de petite taille à moyenne, des clarias (silures), des crabes et poissons divers à faible valeur commerciale. Les engins de pêche fréquemment utilisés sont les lignes, les nasses, les filets et les éperviers.
• Artisanat
L'artisanat est une activité prospère répandue dans toute la Commune d'Evodoula. Dans chaque village au moins quatre artisans sont rencontrés. Les principaux objets d'arts fabriqués par les artisans sont les paniers, les lits, les claies, les nasses, les balafons et les mortiers. Les matériaux de base utilisés sont les palmes, le bambou, le bois et les lianes. Les paniers sont fabriqués saisonnièrement sur commande, surtout pour le conditionnement et le transport des mangues et de la tomate, les claies sont placés à une hauteur n'excédant pas 1 m pour le séchage du cacao et parfois sous les foyers pour le séchage à la fumée des autres produits. Les prix sont variables et vont de 400 F cfa pour un panier à plus de 5 000 F Cfa pour les mortiers et balafons.Quelques habiles forgerons sont aussi présents dans certaines localités. Ils fabriquent des outils de travail archaïques, notamment des houes forgées, des plantoirs, des baramines, des lances, des haches et des cueilloirs des cabosses de cacao des plants de grande taille. Commerce. En rapport avec le commerce, les populations de la Commune d'Evodoula entretiennent des rapports commerciaux entre elles d'une part, et d'autre part avec les autres localités du pays, notamment avec la ville de Yaoundé. L'activité commerciale porte sur le cacao, les produits vivriers et maraîchers et celle des produits manufacturés. La production vivrière et maraîchère est abondante et variée dans le territoire communal et le plus important centre de leur écoulement est le marché périodique d'Evodoula qui se tient le mardi.
Ces produits sont aussi vendus dans la plupart des villages, aux abords de la route bitumée Evodoula-Yaoundé et le long de certaines pistes accessibles entre les villages. Le mauvais état du réseau routier en terre entre les villages et la rareté des véhicules rendent les conditions de transport des populations, vendeuses et de leurs marchandises assez précaires. La clientèle est constituée en grande partie des ''bayam-selam'' et dans une moindre mesure de la population urbaine. La vente des produits manufacturés est observée dans l'espace urbain communal et au niveau des villages. Dans certains villages, on trouve des petites échoppes plus ou moins aménagées où l'on peut se ravitailler en produits de première nécessité (savon, pétrole, allumettes, cigarettes, etc.). Au niveau de la ville, les principaux produits manufacturés vendus sont surtout ceux destinés à la grande consommation (boisson, quincaillerie, alimentation).
• Industrie
L'industrie est totalement absente dans la Commune d'Evodou.
Services (banques, transport)/secteur privé
Dans la Commune d'Evodoula, les services de banque sont assurés exclusivement par le bureau de poste qui opère des transactions financières à travers l'épargne et les transferts de fonds dans toutes les destinations à l'intérieur du territoire Camerounais et depuis le mois d'octobre 2013 par Express Union. En ce qui concerne le transport, il est assuré par les véhicules de tourisme amortis appelés ''taxis-brousse'' qui desservent surtout les axes bitumés (Evodoula-Yaoundé et Evodoula-Monatélé) et la route en terre Evodoula-Nguibassal régulièrement aménagée. Le transport par moto reste le moyen de locomotion de loin le plus utilisé entre les villages dans la Commune. C'est une activité importante qui occupe de nombreux jeunes. Les prix de transport varient de 1 000 à 1 500 F Cfa en fonction de l'éloignement de la destination. La location journalière oscille autour de 5 000 F Cfa non compris les frais de carburant. Autres activités. Les autres activités rencontrées dans la Commune et fortement représentées sont d'une part la cueillette des produits forestiers non ligneux (PFNL), plus spécifiquement le Gnetum africana (okok). L'okok est cueilli dans les jachères et les plantations surtout par les femmes et les enfants. Sa commercialisation se fait en tas de 500 F Cfa. Elle est règlementée et assurée par les Ets Margo, Ets Le Bien et Ets Kamdem Etienne propriétaires de permis d'exploitation des produits forestiers spéciaux.Ces structures collectent ledit produit trois fois par semaine : le lundi, le mercredi et le samedi à des points précis dont le plus prestigieux est localisé à proximité du centre commercial d'Evodoula. D'autre part, il y a l'exploitation forestière anarchique et frauduleuse en marge de toute règlementation des arbres d'ombrages disséminés dans les cacaoyères. Cette activité est fortement réprimée, mais ne cesse pas pour autant. Egalement, l'exploitation timide et frauduleuse du sable sur la rivière Ngobo et dans la carrière de sable fin du village Eyeng Meyong.

Particularities

L'artisanat est une activité prospère répandue dans toute la Commune d'Evodoula. Dans chaque village au moins quatre artisans sont rencontrés. Les principaux objets d'arts fabriqués par les artisans sont les paniers, les lits, les claies, les nasses, les balafons et les mortiers. Les matériaux de base utilisés sont les palmes, le bambou, le bois et les lianes. Les paniers sont fabriqués saisonnièrement sur commande, surtout pour le conditionnement et le transport des mangues et de la tomate, les claies sont placés à une hauteur n'excédant pas 1 m pour le séchage du cacao et parfois sous les foyers pour le séchage à la fumée des autres produits. Les prix sont variables et vont de 400 F cfa pour un panier à plus de 5 000 F Cfa pour les mortiers et balafons.Quelques habiles forgerons sont aussi présents dans certaines localités. Ils fabriquent des outils de travail archaïques, notamment des houes forgées, des plantoirs, des baramines, des lances, des haches et des cueilloirs des cabosses de cacao des plants de grande taille. Commerce. En rapport avec le commerce, les populations de la Commune d'Evodoula entretiennent des rapports commerciaux entre elles d'une part, et d'autre part avec les autres localités du pays, notamment avec la ville de Yaoundé. L'activité commerciale porte sur le cacao, les produits vivriers et maraîchers et celle des produits manufacturés. La production vivrière et maraîchère est abondante et variée dans le territoire communal et le plus important centre de leur écoulement est le marché périodique d'Evodoula qui se tient le mardi.
Ces produits sont aussi vendus dans la plupart des villages, aux abords de la route bitumée Evodoula-Yaoundé et le long de certaines pistes accessibles entre les villages. Le mauvais état du réseau routier en terre entre les villages et la rareté des véhicules rendent les conditions de transport des populations, vendeuses et de leurs marchandises assez précaires. La clientèle est constituée en grande partie des ''bayam-selam'' et dans une moindre mesure de la population urbaine. La vente des produits manufacturés est observée dans l'espace urbain communal et au niveau des villages. Dans certains villages, on trouve des petites échoppes plus ou moins aménagées où l'on peut se ravitailler en produits de première nécessité (savon, pétrole, allumettes, cigarettes, etc.). Au niveau de la ville, les principaux produits manufacturés vendus sont surtout ceux destinés à la grande consommation (boisson, quincaillerie, alimentation).