Skip to main content
Bafia
Mayor
Marthe Félicité ZINTHEM à BODIO
Area
119km2
Density
8.00h/km2
Number of inhabitants
103884
Location

La commune de Bafia est née de l’éclatement de la commune rurale et de la commune urbaine de Bafia par le décret n°2007/115 du 24 avril 2007.

La Commune de Bafia couvre l’arrondissement de Bafia, ville située à 120 km de la ville de yaoundé. Elle Couvre une superficie de 1 300 km2 environ, la Commune de Bafia est localisée dans le département du MBAM et INOUBOU, region du Centre Cameroun.

Elle est limitée :

Au Nord par la commune de Deuk ;

Au Sud par la commune de Kiiki ;

A l’Est par la commune D’Ombessa ;

        A l’Ouest par la commune de Kon Yambetta.

Economic activities

L’agriculture

Une large majorité (60%) de la population active pratique l’agriculture. Cette agriculture concerne les cultures de rente et les cultures vivrières.

Les outils de production sont rudimentaires et ne permettent pas d’obtenir des productions importantes. La conséquence est la difficulté d’exploitation de grandes superficies. La liste non exhaustive de ces outils est la suivante : houe à longue manche, houe à courte manche, machette, hache,… Les moyens de transport dans le domaine agricole sont dérisoires. Le charroi se fait principalement dans les contenants (sac, cuvette…) posés sur la tête ou sur le dos. Quelques exploitants utilisent d’autres moyens de transport : porte tout (pousse-pousse, porte charge), bicyclette et brouette.

Le moyen d’acquisition des facteurs de production est le paiement au comptant. L’argent provient des efforts personnels de l’exploitant, de ses économies, des tontines. Les subventions et le crédit ne sont pas des sources de financement courantes.

Les principales cultures sont : le maïs, le cacao, l’arachide, la patate. La liste des blocages au développement de l’agriculture est très longue mais ceux qui reviennent couramment sont :

 L’insuffisance d’engrais ;

 L’insuffisance de semences améliorées.

 La difficulté d’évacuation

L’élevage

Le climat associé à la végétation permet l’élevage bovins et celui des petits ruminants. On note également la présence des porcins et de la volaille.

Les espèces élevées sont : les petits ruminants, la volaille (canard, poulet), les porcins pour ne citer que les plus importantes. Le système d’élevage extensif est le plus pratiqué dans la région.

La pêche

La présence du fleuve Mbam dans la région permet la pratique de la pêche continentale.

Les outils de pêche utilisés sont : les filets, les hameçons.

Les modes d’acquisition des équipements de pêche restent l’achat au comptant. Le poisson est surtout consommé ou vendu en frais.

Autres activités économiques

Le commerce des produits manufacturés est en plein essor. Toutes les autres activités économiques sont développées. L’on peut citer entre autres :

  • L’artisanat (paniers et autres)
  • La vente de bière locale, dénommée kpata
  • Les activités du circuit informel…

Les activités économiques principales des femmes en saison sèche sont la transformation de produits agronomiques et le commerce en général. En saison pluvieuse, ce sont : l’agriculture, et les prestations dans les champs.

 

Particularities

Cette zone est soumise à un climat équatorial caractérisé par 4 saisons qui s’alternent :

une grande saison pluvieuse qui va de mi-mars à mi-juillet ;

une petite saison sèche qui va de mi-juillet à mi-août ;

une petite saison de pluie qui va de mi-août à mi-novembre ;

une grande saison sèche qui va de mi-novembre à mi-mars.

Le climat intéresse l’agriculteur car il permet de connaître les réactions des cultures aux conditions du milieu climatique en vue de délimiter leurs aires d’adaptation et d’évaluer cette adaptation en terme de productivité relative. Il est donc le principal facteur d’évaluation de rendement. Le climat équatorial a un impact plutôt favorable à l’activité agricole car il permet deux cycles culturaux par an.