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Dibang
Mayor
Véronique Eliane BIKAY Épse KOME
Area
475km2
Social infrastructure

- Un tronçon de l’axe lourd Yaoundé - Douala (BOGA - NDOUPE) de près de 30 km ;

- Des voies d’accès (pistes rurales) qui ne couvrent pas suffisamment le territoire et sont quasiment impraticables pendant la saison de pluies ;

- Un réseau de distribution d’énergie électrique (AES SONEL) couvrant très partiellement le territoire en basse tension (BT) ;

- Des points d’eau d’utilisation privée ou publiqu

Location

La Commune de DIBANG est l’une des dix (10) Communes du Département du NYONG et KELLE, Province du Centre. Elle couvre tout l’Arrondissement de DIBANG. Elle a une configuration rurale. Elle est distante de 67 km d’ESEKA, le Chef- lieu du Département et de 143 km de Yaoundé, la capitale du Cameroun.

La Commune de DIBANG est limitée :

- Au Nord par l’Arrondissement de BOT-MAKAK et la rivière de DJUEL ;

- Au Sud par le District de BIYOUHA et l’Arrondissement de POUMA et les rivières NDOUPE et elle ;

- A l’Est par L’Arrondissement de NGOG-MAPUBI et la rivière BUGUE

- A L’Ouest par le fleuve SANAGA.

Economic activities

1- L’agriculture

L’agriculture est encore essentiellement artisanale et pratiquée par la quasi-totalité de la population. Les principales cultures vivrières sont : le manioc, l’igname, le macabo, le plantain, l’arachide etc. Le cacaoyer et le palmier à huile sont les cultures de rente dominantes. Les exploitations agricoles paysannes sont d’assez petites tailles atteignant rarement un (1) ha. Ces cultures restent les principales sources de revenus des populations.

Les zones marécageuses ne sont en général pas exploitées. Les cultures maraîchères sont quasiment inexistantes malgré les conditions favorables à leur développement.

2- L’élevage

L’élevage proprement dit comme source de revenus n’est pas pratiqué dans la Commune. On rencontre dans quelques villages des animaux en divagation (poules, moutons, chèvres, porcs) destinés en majeure partie à l’alimentation de la famille.

A DIBANG, en dehors du gibier, la principale source de protéine animale achetée sur le marché local provient de l’importation (poulets et poissons congelés) très consommés au détriment de la viande de boeuf qui coûte cher.

La chasse et la pêche.

La chasse et la pêche restent artisanales et sont pratiquées dans les villages. La chasse se fait à l’aide des pièges réalisés avec des câbles en acier. Néanmoins, il existe quelques chasseurs dotés de fusils. Cette activité est exercée dans la clandestinité.

La pêche se pratique à l’aide des cannes à pêche et des pirogues de manière artisanale dans les cours d’eau et notamment à la Sanaga.

L’artisanat

L’artisanat de production est très peu développé et concerne un secteur : la vannerie qui offre très peu de produits sur le marché. Elle se pratique dans les villages.

L’artisanat de services est plus florissant, du fait de l’auto- emploi des jeunes dans de petits métiers : coiffure, dépannage radio et télévision, mécanique auto mobile.

Ressources forestières et leur exploitation.

Les ressources forestières sont abondantes. Les ressources facilement accessibles ont diminué. Quelques individus se livrent épisodiquement et de manière frauduleuse à l’abattage et au sciage du bois avec la complicité des populations pour alimenter les marchés locaux et ceux des grandes villes.

A cause du relief accidenté, de nombreuses zones n’ont pas encore connu l’exploitation forestière industrielle. Dans certains villages, il existe des poches de forêt offrant l’opportunité aux populations d’en faire une exploitation communautaire, telle que prévue par les dispositions réglementaires.

De nombreux produits forestiers non ligneux sont présents mais peu exploités. Les plus exploités sont : les noisettes, le Gnetum africanum (HIKOK) ; la kola, le bitakola, les feuilles de jonc, le rotin etc. …

Les ressources minières.

Quelques ressources minières sont relativement abondantes dans la Commune, restent mais peu exploitées.

De nombreux massifs rocheux existent sur lesquels on peut installer des carrières de pierre et de gravier.

La possibilité de créer des carrières de sable existe (Sanaga : Communauté NGODI SI , NGODI LOM, MBANDA et BEDA ; NGOG NGWAS ; MATOL).

La Commune gagnerait à promouvoir le développement de ces activités pour constituer un véritable réservoir d’emplois, un soutien à l’amélioration de l’habitat et une source de revenus pour elle-même et pour ses populations.

La transformation et le secteur industriel

Le secteur industriel est presque inexistant dans la Commune de DIBANG. Seule une menuiserie communale fonctionne à DIBANG –CENTRE.

Concernant la transformation agro- alimentaire il existe dans des villages, de petites Unités Artisanales d’extraction de l’huile de palme (pressoirs à huile mécaniques ou manuels). Mais ce secteur nécessite l’installation des Unités plus grandes pouvant mieux valoriser la culture du palmier à huile dans la Commune.

Le manioc est aussi transformé artisanalement en bâtons de manioc qui restent la base alimentation des populations.

Transport

Les déplacements des biens et des personnes sont relativement limités par le mauvais état des pistes rurales en saison de pluies notamment.

Des véhicules de fortune assurent le transport de manière très irrégulière entre les villages. On loue la plupart de temps le service des motos taxis, à lorsque la nécessité l’exige, à moins d’aller à pied

Du fait de l’absence des ponts sur certains cours d’eau, quelques villages sont inaccessibles en voiture.

Le commerce.

Le commerce reste encore très embryonnaire. Seuls les centres de DIBANG et de SOMBO possèdent un centre commercial peu aménagé ; les débits de boissons, les petites boutiques, les gargotes et cafétérias constituent l’essentiel du commerce.

Il est nécessaire de créer dans certains villages, des marchés périodiques.

Le tourisme

De nombreux sites touristiques existent mais ne sont pas aménagés (chute de MBILLA, les escarpements rocheux, Le Mont NGODI etc.) Le tourisme n’est pas promu de manière active et n’a quasiment aucun impact sur l’économie locale. La Commune compte quelques infrastructures d’accueil, des auberges à SOMBO, un centre d’accueil confessionnel catholique à NGODI SI. Il n’existe aucun restaurant de grande qualité, les repas se prennent dans des gargotes.

Particularities

la Commune est suffisamment arrosée par de nombreux cours d’eau, dont certains sont favorables au développement de la pêche, à la production de l’hydroélectricité et au développement du tourisme (ex : chutes de MBILLA).

Le climat qui y règne est de type équatorial, caractérisé par quatre saisons de durées inégales :

- Une grande saison sèche de fin novembre à février ;

- Une petite saison de pluies de mars à mai ;

- Une petite saison sèche de juin à mi-août ;

- Une grande saison de pluies de à août à octobre;

La pluviométrie annuelle varie entre 1300 mm et 1800 mm de pluies par an et les températures oscillent entre 23° et 35°C.