
Présence d’une forêt riche en espèces fauniques et en flore favorable à diverses exploitations (bois d’œuvre, bois de chauffage, chasse etc.).
- Présence du fleuve Sanaga et des rivières poissonneuses riches en limons favorables à la pratique de la pêche et à d’autres exploitations.
-Existence d’un patrimoine touristique propice à l’essor du tourisme dans la localité ;
- Proximité de la nappe phréatique ;
- Existence de nombreuses carrières de sable et de pierres permettant la création de petites activités génératrices de revenus ;
- Présence d’un gisement latéritique ;
- Présence d’une Forêt primaire ;
- Présence du Fleuve Sanaga ;
- Faune et Flore diversifié
L’inadéquation de système institutionnel par rapport aux mutations attendues ;
- Des instruments de planification urbains inadaptés ;
- Un développement urbain peu ou mal maitrisé ;
- Un lobbying faible et inefficace pour le financement ;
- Une insuffisante implication de la population dans la mise en œuvre et le suivi.
La Commune de Massok est située au Nord-est du département de la Sanaga Maritime. Tout l’arrondissement est limité au nord par YOI, à l’est par le village TEKIBO, au sud par MANGA’A, à l’ouest par la rivière MASSENG. Avec une superficie de 120km2 la Commune de Massok couvre 03,1 % de la superficie de l’Arrondissement. La Commune de MASSOK est composée de trois localité qui sont : MASSOK centre, TOMEL et KANGA.
- Agriculture
- Elevage
- Artisanat
- Commerce
A l’instar de la grande partie du Département, le climat est de type équatorial de l’intérieur, humide et chaud, à quatre saisons (une grande saison de pluies de mi-août à mi-novembre et une petite saison de pluies de mi-mars à mi-mai, de chaque année) et une nébulosité forte. Ce climat participe également des richesses naturelles du terroir par des ensoleillements exceptionnels, des amplitudes thermiques particulièrement fortes assurant la diversité de la flore et de la faune. La pluviométrie annuelle varie de 1600 à 2000mm avec des précipitations régulières et abondantes : ce qui permet au plan agricole de réaliser deux cycles de culture par an. L’eau apparait comme une richesse potentielle importante tant au titre des cours d’eau que des torrents des montagnes. Le réseau hydrographique est constitué principalement du fleuve SANAGA et des petits affluents de moindre importance.
Sols
L’espace urbain est situé dans le domaine des sols ferralitiques très fragiles, hydro-morphes, avec faciès jaune sur un socle complexe calco-magnésien, ortho gneiss, granite à pyroxène ou de roches acides diverses.
Végétation
La végétation est celle de la forêt dense équatoriale humide. Elle appartient aux formations mixtes semi- caducifoliées et sempervirentes (toujours verte), présentant des faciès de dégradation le long de la route dues à l’occupation et aux activités humaines (habitations, cultures de proximité et réseaux pistes). Elle est essentiellement constituée d’une forêt primaire très éloignée des zones destinées à l’habitat, et d’une forêt secondaire. La dégradation des formations végétales dans la Communes est le fait de la pression démographique et de l’exploitation des sols par l’homme. La commune a été l’objet d’une exploitation sauvage des essences recherchées ; ce qui aboutit à la raréfaction des arbres comme le Moabi (NDJAB) ainsi que certaines plantes à l’image du Gnetum Africanum (ou HIKOK en langue locale).
Faune
En l’absence d’études spécifiques, les données sur la faune sauvage sont peu documentées. Selon les informations des populations la Commune dispose d’une faune très riche et variée on y trouve dans le voisinage des maisons des écureuils, des mangoustes, des hyènes des damans et une importante avifaune. La protection exercée par les services techniques ne permet pas encore à la population de prendre conscience afin de favoriser le retour progressif des variétés comme le porc-épic qui se font rares ; la persistance du braconnage et le commerce de certaines essences menacent dangereusement la faune. Les densités fauniques dans les zones dégradées et de forêt secondaire sont faibles en raison des activités humaines ; il faut néanmoins signaler l’effet positif sur la faune de la présence du fleuve SANAGA.