
La Commune de Ngolya présente plusieurs opportunités pour son développement à savoir :
-Des ressources naturelles : forêt, faune, richesse du sol, des sites touristiques, des terres fertiles et un climat favorable ;
- Présence de vastes étendus de terres arables, latéritiques, sablonneux, d’indices d’or et de diamant, pierres, ferralitiques, marécageux;
-Une agriculture diversifiée avec un potentiel élevé pour pratiquer sur de grande parcelle des terres cultivables ;
- Disponibilité des espèces médicinales et des produits forestiers non ligneux, du bois de chauffe et de matériaux de construction de base;
- Présence de bâtiments bien que coloniaux, Patrimoine communal varié, exploitation du fortin allemand, engins roulants exploitables, une élite importante et intellectuelle, présence des réseaux Orange et MTN ;
-Présence des carrières de sables, de latérites de sables de pierre ;
Elle est située à 225 km de la ville d’Abong-Mbang chef lieux du département du Haut-Nyong et dispose d’énormes ressources naturelles telles que la forêt, la faune ; les minerais divers et un dense réseau hydraulique. La Commune de Ngoyla compte 29 villages et 7 Campements Baka. Elle est limitée à l’Ouest par la Commune de Mintom, à l’Est par la Commune de Moloundou, au Nord par la Commune de Messok , au Sud par la République du Congo.
Les activités locales sont classées par ordre d’importance ainsi qu’il suit :
- agriculture,
- élevage,
- chasse,
- pêche traditionnelle,
- petit commerce,
- les services (transport par moto, restauration, bar, alimentation),
- la cueillette (vin de palme, PFNL).
Le matériel parental est essentiellement composé de quartzites et de granites. Deux principaux types de sols se rencontrent dans cette localité à savoir les sols ferralitiques et les sols hydro-morphes. D’une manière générale, les sols ferralitiques sont caractérisés par une texture sablo-argileuse. Ils sont pauvres en éléments nutritifs, acides, fragiles et caractérisés par de fortes colorations rouges ou rouge claire. Sous le couvert forestier, ces sols sont quelquefois argileux, poreux, très perméables et riches en humus. Ils sont reconnus très fertiles sous le couvert forestier. Cependant, cette fertilité est assez précaire, consécutif à l’agriculture sur brûlis. Ces sols se prêtent surtout aux cultures pérennes (cacao, fruitiers, palmier) et aux cultures vivrières. Les sols hydro-morphes se rencontrent essentiellement dans les zones marécageuses et aux abords des cours d’eau. L’exploitation de ces sols est difficile en temps pluvieux à cause de leur engorgement. En saison sèche par contre, l’utilisation de ces sols est moins contraignante avec la baisse de la nappe phréatique. La pratique des cultures de contre saison est alors possible.