
La Commune de Mboma qui couvre l’arrondissement du même nom, est située dans le département du Haut-Nyong, région de l’Est Cameroun. Les 13 villages qui la composent sont repartis sur une superficie de 350km2. La Commune de Mboma a été créée par décret présidentiel n°095/82 du 24 Avril 1995. Elle est limitée à l’Ouest par la commune de Kobdombo, à l’Est par la commune de Doumaintang, au Nord par la commune de Nguélémendouka, au Sud par la commune d’Angossas.
Principales activités économiques. La population de la Commune de Mboma est à 95% agricole.
- l’agriculture,
- le petit Commerce,
- la chasse,
- la pèche,
- l’élevage,
- l’exploitation des ressources naturelles (carrière de sable, de pierre et de latérite,
- les petits emplois temporaires, tels que la cueillette et la transformation des produits agricoles,
- la collecte des Produits Forestiers Non Ligneux).
- Notons aussi l’exploitation anarchique de la forêt,
- l’artisanat et l’agro-industrie représentée par une usine périodique de décorticage de café.
La moyenne annuelle des précipitations est de 1577 mm. La température moyenne est de 25°c, avec une amplitude thermique annuelle de 2,5°C (Commune de Mboma, 2009). Ce climat favorise annuellement la conduite de 02 campagnes agricoles (de mi-juin à mi-août et de mi-août à mi-novembre).
Les sols de la Commune reposent sur un socle de quartzites et de granites. Deux principaux types de sols se rencontrent dans cette localité à savoir les sols ferralitiques et les sols hydro-morphes. D’une manière générale, les sols ferralitiques sont caractérisés par de fortes colorations rouges ou rouges claires. Sous le couvert forestier, ces sols sont quelquefois argileux, poreux, très perméables et riches en humus. Ils sont reconnus très fertiles sous le couvert forestier. Cependant, cette fertilité est assez précaire, consécutive à l’agriculture sur brûlis. Ces sols se prêtent surtout aux cultures pérennes (cacao, café, fruitiers, palmier) et aux cultures vivrières. Les sols hydro-morphes se rencontrent essentiellement dans les zones marécageuses et aux abords des cours d’eau. L’exploitation de ces sols est difficile en saison des pluies par contre, l’utilisation de ceux-ci est moins contraignante avec la baisse de la nappe phréatique en saison sèche.