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Mboma
carte de Mboma
Mayor
Frédéric FOUDA FOUDA
Number of district councilors
25
Area
350km2
Number of inhabitants
8750
Ethnical group
Maka’a
Sawa
Toupouri
Boulou
Social infrastructure

Compte tenu de la jeunesse de l’unité administrative, les infrastructures sont encore limitées.

  • Les Infrastructures socioéducative

La commune dispose de plusieurs infrastructures socioéducatives notamment dans le

Secteur de la santé et de l’éducation.

  • Infrastructures hydrauliques

Malgré l’existence de nombreuses sources, les points d’eau aménagés sont insuffisants. Pour y faire face, des ouvrages hydrauliques ont été construits. Ainsi, on compte des puits équipés de pompes à motricité humaine. Ces points d’eau ont reçu des financements divers tels que les organismes de développement (CARE, PLAN CAMEROUN), l’Etat et les populations elles-mêmes. Les puits traditionnels et les sources sont les aménagements sommaires exécutés pour résoudre les problèmes de difficultés d’accès à l’eau. Ces eaux sont de qualité douteuse.

  • Infrastructures sportives et culturelles

La Commune de Mboma ne dispose pas d’un stade municipal. Cependant, les différents villages disposent d’aires de jeux gazonnées plus ou moins praticables où les jeunes s’exercent à la pratique de sport. Les infrastructures culturelles sont matérialisées par la présence des foyers culturels généralement inachevés ou en état de délabrement, il s’agit

de : Mboma, Ngoumou, Ntsimbou, Ngoap, Bengond et Zoumé. Mais, les villages Kagnol II, Kak II, Nkaoulé, Bangoué, Kagnol I, Mbamé et Kak I ne disposent pas de foyer culturel.

  • Infrastructures Routières

La Commune de Mboma est traversée par deux axes principaux : le premier allant de Ngoap à Kagnol II sur 15 km environ et le second allant de Mboma-centre à Zoumé sur 10 km environ. A ces deux axes se greffent deux bretelles notamment Ngoap-Nkaoulé-Bengond-Bangoué-Zoumé sur 08 km environ et la seconde bretelle va de Zoumé-Mbamé II-Kak I sur 05 km. Le point commun de tous ces axes est leur impraticabilité en saison de pluies. En résumé, la Commune de Mboma compte : 38 Km de route en terre, des ponceaux en bois entre Zoumé et Mbamé II, Plusieurs passages busés.

 

Location

La Commune de Mboma qui couvre l’arrondissement du même nom, est située dans le département du Haut-Nyong, région de l’Est Cameroun. Les 13 villages qui la composent sont repartis sur une superficie de 350km2. La Commune de Mboma a été créée par décret présidentiel n°095/82 du 24 Avril 1995. Elle est limitée à l’Ouest par la commune de Kobdombo, à l’Est par la commune de Doumaintang, au Nord par la commune de Nguélémendouka, au Sud par la commune d’Angossas.

Economic activities

Principales activités économiques. La population de la Commune de Mboma est à 95% agricole.

  • l’agriculture, 
  • le petit Commerce,
  • la chasse,
  • la pèche,
  • l’élevage,
  • l’exploitation des ressources naturelles (carrière de sable, de pierre et de latérite,
  • les petits emplois temporaires, tels que la cueillette et la transformation des produits agricoles,
  • la collecte des Produits Forestiers Non Ligneux).
  • Notons aussi l’exploitation anarchique de la forêt,
  • l’artisanat et l’agro-industrie représentée par une usine périodique de décorticage de café.
Particularities

La moyenne annuelle des précipitations est de 1577 mm. La température moyenne est de 25°c, avec une amplitude thermique annuelle de 2,5°C (Commune de Mboma, 2009). Ce climat favorise annuellement la conduite de 02 campagnes agricoles (de mi-juin à mi-août et de mi-août à mi-novembre).

Les sols de la Commune reposent sur un socle de quartzites et de granites. Deux principaux types de sols se rencontrent dans cette localité à savoir les sols ferralitiques et les sols hydro-morphes. D’une manière générale, les sols ferralitiques sont caractérisés par de fortes colorations rouges ou rouges claires. Sous le couvert forestier, ces sols sont quelquefois argileux, poreux, très perméables et riches en humus. Ils sont reconnus très fertiles sous le couvert forestier. Cependant, cette fertilité est assez précaire, consécutive à l’agriculture sur brûlis. Ces sols se prêtent surtout aux cultures pérennes (cacao, café, fruitiers, palmier) et aux cultures vivrières. Les sols hydro-morphes se rencontrent essentiellement dans les zones marécageuses et aux abords des cours d’eau. L’exploitation de ces sols est difficile en saison des pluies par contre, l’utilisation de ceux-ci est moins contraignante avec la baisse de la nappe phréatique en saison sèche.