
Le sous-sol de la commune d’Ouli contient un potentiel important en ressources minières mais qui demeure peu exploité à cause de l’ignorance des techniques d’exploitation et d’exploration de ces ressources.
La plus part des ménages dans la Commune de OULI sont en situation de vulnérabilité alimentaire. Cette situation est très sévère chez les enfants et les femmes enceintes. La pauvreté alimentaire est imputable, à la monotonie alimentaire, à l’insuffisance de la production (agricole et pastorale) causée par la faible production agricole, l’ignorance des techniques agro Sylvio pastorales améliorées, l’utilisation des techniques agricoles rudimentaires (peu mécanisées), etc. ce qui entraine l’inflation des prix des denrées alimentaires sur le marché, accentuant ainsi la pauvreté alimentaire dans la Commune.
La vulnérabilité socio-économique est due au taux élevé de sous scolarisation et d’analphabétisme, la déperdition scolaires, justifié par le faible intérêt des parents à l’éducation et le coût élevé d’accès à l’école. Mal dotés en capital physique et financier, les populations pauvres ne peuvent s’insérer que dans des branches d’activités qui nécessitent peu d’investissement, mais qui sont aussi moins performantes
La Commune de OULI est constituée de 21 villages et trois (03) espaces urbains (Ouli, Tocktoyo, Bengue-tiko) regroupés en 12 Unités de planification. La Commune d’Ouli couvre l’Arrondissement de MBOTORO, Département de la Kadey, Région de l’Est Cameroun. Elle est limitée au Nord et à l’Est par la République centrafricaine, au Sud par l’Arrondissement de Kétté, à l’Ouest par les arrondissements de Ngoura et de Betare-oya ; elle s’étend sur une distance de 53 Km de long, pour une superficie d’environ 2 548 km2. Elle est accessible par deux routes carrossables.
- La première à partir de Ouli en provenance de Batouri dont elle est distante de 115 km est départementale.
- La seconde (piste communale) à partir de Malewa en provenance de Ngoura avec une traversée par pirogue sur la Kadey dont elle est distante de 15 Kilomètres en passant par le village Zoungabona. Mais en saison pluvieuse ces deux accès comme les autres deviennent parfois impraticables par endroit.
- L’exploitation minières
- La pêhe
- Le commerce
- Echanges Commerciaux
- L'agriculture
C’est une zone à pluviométrie bimodale et, à climat subéquatorial de type guinéen à quatre (04) saisons dont deux (02) pluvieuses (une grande saison des pluies de mi-août à mi-novembre et une petite saison des pluies de mi-mars à mai), et deux (02) saisons sèches (Novembre à mi-mars et Juin mi-août) ce qui permet de réaliser deux cycles de cultures par an. La pluviométrie oscille entre 17mm aux mois d’Avril et Mai à 242 mm en Octobre. La température moyenne est de 24°C avec un pic de 35°C aux mois de Mai et Février. Les pluies sont abondantes, assez régulières et l’humidité relative moins élevée. Cependant, la localité n’est pas épargnée par les impacts du réchauffement climatique et l’équilibre pluviométrique connaît parfois de sérieuses perturbations.
Le relief de cette zone est une plaine accidentée dans laquelle on note la présence de quelques collines. L’altitude moyenne varie entre 730 m et 1360 m. son réseau hydrographique est relativement bien reparti avec un régime fortement influencé par le rythme des précipitations.
Les sols sont pour la plupart ferralitiques et latéritiques par endroit, bruns, à horizons très différenciés. On distingue généralement du haut vers le bas :
- L’horizon superficiel (sombre) ;
- L’horizon brun plus ou moins appauvri à cause du lessivage.
- Des collines vers les plaines, nous avons deux grands types de sols :
- Les sols fermes (non marécageux) ;
- Les sols hydro morphes (gorgés d’eau) dans les zones marécageuses;